Les implants se placent dans l’os bien entendu, mais leur comportement à long terme est considérablement influencé par la quantité et la qualité de la gencive qui recouvre l’os. Dans certains cas, sur le site destiné à être implanté, il peut exister une insuffisance gingivale. Une reconstruction gingivale doit alors être exécutée avant ou pendant le placement de l’implant.
Le comportement à long terme des implants est considérablement amélioré par la présence d’une gencive abondante et de bonne qualité. Un grand nombre de complications implantaires peuvent être évitées en améliorant la quantité et la qualité de la gencive.
Le greffon gingival peut provenir du patient lui-même. Un second site chirurgical est utilisé pour prélever le greffon; il s’agit en général du palais.
Les biomatériaux dermiques sont des alternatives aux greffons gingivaux autologues. Les avantages de ces substituts sont multiples. Il n’y a qu’un seul site chirurgical, celui qui est greffé, et pas de site de prélèvement. L’intervention est donc plus rapide qu’avec les greffons autologues. En outre, les biomatériaux sont disponibles en quantité illimitée.
Ces substituts peuvent avoir différentes origines, allogénique (le substitut provient d’une banque tissulaire humaine) ou xénogènique (le substitut provient d’une banque tissulaire animale).
Lorsque la hauteur de gencive est insuffisante, on a recours à une greffe gingivale. Dans ce type de greffe, le greffon est soit autologue soit il s’agit d’un biomatériau.
Lorsque l’épaisseur de gencive est limitée, on a recours à une greffe d’épaississement gingival. Dans ce type de greffe, le greffon est soit autologue soit il s’agit d’un biomatériau.
Page mise à jour le 2 août 2017